Originaire des Cornouailles en Angleterre, Izzy Henshall s'impose depuis quelques temps comme une figure montante du surf.
Si l'on place le monde du surf dans un autre contexte, alors Izzy Henshall serait un groupe folk underground au style unique qui rassemble de plus en plus de fans avec chaque nouvelle chanson.
Originaire des Cornouailles en Angleterre, Izzy Henshall s'impose depuis quelques temps comme une figure montante du surf. Ancienne championne britannique et Junior, Izzy a déménagé à Noosa, en Australie, l'année dernière. Bien qu'elle réside maintenant de l'autre côté du monde, Izzy reste typiquement britannique : polie, humble et même parfois timide. Izzy est depuis longtemps l'héroïne méconnue des événements Vans Duct Tape de Rio à Cape Town, en raison de son talent en longboard et de sa brillance créative subtile. Alors que sa nouvelle vidéo « Tea Breaks and Tiger Tales » s'apprête à être présentée en avant-première avant de sortir sur Internet, nous avons décidé de prendre des nouvelles de notre Cornouillaise préférée.
Peux-tu te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas encore ?
Je suis Izzy Henshall, une surfeuse et photographe de 20 ans originaire des Cornouailles, au Royaume-Uni. Je vis à Noosa en Australie depuis environ un an, où je travaille, étudie et surfe autant que possible. Je profite de la vie ici, et le froid ne me manque pas !
Que penses-tu des Cornouailles en comparaison à Noosa ?
Les deux se ressemblent beaucoup, étonnamment. La communauté est similaire, elle est juste un peu plus grande en Australie. Et je dois avouer que le surf y est un peu mieux... J'aime aussi que les Australiens et les Anglais aient un sens de l'humour similaire. Je commence à me sentir plus chez moi depuis quelques temps, mais je garderai toujours mon lien avec la Cornouailles. Elle me manque beaucoup, donc je suis impatiente d'y retourner bientôt pour quelques temps. Je pense rester en Australie encore un moment, surtout que mes parents viennent me rendre visite bientôt.
Et tu as aussi été en Indonésie récemment ?
Oui, j'ai passé deux ou trois semaines dans le Sud de Sumatra dernièrement. Plutôt deux semaines, en fait. Ed West, Tyler Boyce et moi, on y a travaillé sur un petit projet qu'on prévoit de sortir bientôt. Je préfère ne pas révéler où on a été exactement, mais c'était le paradis et pas l'endroit le plus simple où emmener une longboard... On ne savait pas vraiment à quoi s'attendre quand on a prévu le voyage, mais c'était bien mieux que tout ce qu'on aurait pu imaginer.
On a filmé une vidéo de longboard de 9 minutes qui s'appelle « Tea Breaks and Tiger Tales ». On espère pouvoir la sortir fin juillet ou début août. On est juste en train d'essayer d'organiser une avant-première ici et de décider des dates et tout ça. Je n'avais encore jamais fait quelque chose du genre, donc j'apprends au fur et à mesure.
Qu'est-ce qui t'inspire en dehors du surf ?
Je suis passionnée de photographie depuis un jeune âge et j'ai même préféré la photo au surf pendant un long moment. Mais ça va aussi de pair avec le surf et tout le reste. J'ai voyagé léger dernièrement, mais en général, mon bagage cabine est rempli d'appareils photo en tout genre. Ma grand-mère m'a donné sa vieille caméra il y a pas longtemps et j'y ai scotché un objectif grand angle. Les vues que j'ai prises avec sont plutôt cool.
Qui sont tes inspirations surf ?
Il y en a trop, je ne peux pas nommer qu'une personne ! Surfer à Noosa au cours de l'année passée m'a beaucoup inspirée, surtout parce que j'ai eu la chance de pouvoir regarder des surfeurs d'envergure mondiale comme Harrison Roach, Mason Schremmer, Matt Cuddihy et bien plus. Au niveau style, Karina Rozunko et Lola Mignot m'inspirent beaucoup depuis que j'ai commencé le longboard.
Qu'est-ce que ça te fait de pouvoir voyager à travers le monde avec ces surfeuses et de participer aux événements Duct Tape avec elles, etc ?
Voyager avec elles est un peu un rêve devenu réalité. Je me suis toujours dit que ça serait génial de pouvoir le faire, donc j'ai encore du mal à réaliser parfois. C'est aussi cool de réaliser qu'elles sont des personnes normales, comme toi et moi. Quand tu les vois sur Instagram, tes surfeurs préférés ont l'air de célébrités, donc ça peut être un peu intimidant d'oser les approcher. En tout cas, c'est ce que j'ai toujours ressenti.
Comment décrirais-tu la communauté surf pour les femmes en général ?
J'ai l'impression qu'elle grandit beaucoup grâce à toutes ces surfeuses incroyables qui m'inspirent sans cesse. La communauté s'est aussi beaucoup développée en Cornouailles ces dernières années. Il y a plein de jeunes surfeuses qui se font un nom. J'ai aussi remarqué qu'il y a un intérêt grandissant dans l'industrie et dans les médias, et les surfeuses ont reçu beaucoup de soutien en Europe particulièrement. Ça m'a vraiment aidée ces deux dernières années.
Cool ! Et quel conseil donnerais-tu à une jeune fille qui commence le longboard ?
Le conseil que j'ai moi-même suivi, c'est d'y aller pas à pas. Pas besoin de se précipiter, même si ça veut dire faire deux pas en avant puis deux en arrière. Habitue-toi juste à la planche et fais de ton mieux pour rester sur la vague. Ça m'est arrivé de m'essayer au nose riding comme le font les pro avant d'être vraiment prête et ça ne m'a pas aidée à progresser.
Tu as quelque chose à ajouter ? Des trucs que tu aurais aimé savoir à tes débuts ou un message pour le Web ?
Pas facile, comme question... Les friands de Cornouailles sont meilleurs que les tourtes australiennes !
